J’ai commencé la photographie assez naturellement au collège-lycée ; j’étais peu douée artistiquement étant petite, et dès que j’ai récupérer le vieil iPhone de ma mère, et ca a été une évidence, je savais intuitivement , par curiosité quel angles prendre.
C’est un montrant plus tard mes photos à mes proches et a des inconnus durant un festival auquel je participais avec un vraie appareil, un Lumix gx9, que ma passion c’est encré en moi. Une passion artistique bonne ou mauvaise se réalise au travers les autres également. C’est ce qui me pousse encore aujourd’hui à en faire, même si j’éprouve un plaisir immense à en faire uniquement pour moi.
L’appareil est pour moi un espace ou je peux être qui je veux et passer 4 heures à photographier des fourmis comme des portraits, des lieux, etc.
Ce qui me plait c’est quand un sujet nous intéresse au point qu’il fasse disparaitre le monde autour, jusqu’à avoir cette même sensation quand on sort du cinéma, comme dans un univers entre deux, qui n’appartient à nous.
La photo c’es comme tombé constamment amoureux de sujets tellement différents, qu’on s’en étonne soi-même.
Ce que j’aime dans la photo, c’est le travail de la matière sur cette surface lisse qu’est le papier, mais aussi le travail de documents que témoigne la photo.
Pour moi, c’est un support en constante mouvance qui peut se moduler et se transformer en beaucoup de formes et sortir de son cadre.
Actuellement en licence de cinéma, mes photos se veulent plus construites, plus narratives mais elles gardent un aspect onirique important car mon style se caractérise par un rappel esthétique à la dimension imaginative de la photo.